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  • : TOUT SUR L'A.L.S.© (Analyse des Logiques Subjectives©)
  • : Blog scientifique sur l'A.L.S.© (Analyse des Logiques Subjectives©), méthode originale d'analyse de discours partant des métaphores quotidiennes et de la psychanalyse. Applications dans de nombreux domaines des Sciences Humaines et Sociales : linguistique, littérature (Camus), poésie (Baudelaire), traduction, rhétorique, argumentation, psychologie sociale. Textes, articles, exercices, discussions,dictionnaires.Google+
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Mots-clé : analyscience, linguistique, analyse de discours, sémantique, microsémantique, microsémantique du fantasme, logique de la déraison, lexicologie, subjilecte, métaphore, paradiastole, oxymore, isotopie subjective, axiologie, homonyme, homonymie, pseudosynonyme, pseudosynonymie, psychanalyse, Lacan, Réel Symbolique Imaginaire, psychologie, psychologie sociale, psychose, paranoïa, paranoïaque, schizophrénie, schizophréne, rhétorique, argumentation, épistémologie, logique, logique libre, poésie, littérature, surréalisme, Hocquenghem, Charles Baudelaire, traduction, malentendu, dialogue de sourds, expressions figées, Jean-Jacques Pinto, Jean-Claude Milner, L’Œuvre claire, Albert Camus, Marie Cardinal, Amélie Nothomb, Georges Brassens, Henry Miller, Georges Bataille, Michel Leiris, Parménide, hystérie, hystérique, obsession, obsessionnel, phobie, phobique, angoisse, inconscient, formations de l'inconscient, rêve, rébus, lapsus, oubli, acte manqué, mot d'esprit, interprétation, antiphilosophie, anti-philosophie, Cyrano, Cyrano de Bergerac, Aragon, Nietzsche, Mallarmé, Schreber, subjiciel, points de vue, la subjectivité comme artifice, subjectivité, subjectivité artificielle, machina subjectiva, argot, Luce Irigaray, Hélène Cixous, Gilles Deleuze, Félix Guattari, Jean-François Lyotard, homéopsychie, malaise dans la civilisation, propagande, propagande et psychanalyse, psychanalyse et propagande, neurosciences, neurosciences et psychanalyse, psychanalyse et neurosciences, approche logiciste, Jean-Claude Gardin, Jean Molino, cognisème, subjisème, prothèse psychique, identification cognitive, identification subjective, galiléisme, galiléisme étendu, science galiléenne, structuralisme, structure, langage, définition apophatique de la psychanalyse, définition récursive de la psychanalyse

 


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Glossaire de l'A.L.S.

 

 

       Pour le moment figurent encore dans cette liste, à côté de définitions complètes, certains intitulés de termes qui seront définis au fur et à mesure.

       Pour faciliter leur repérage, les mots A figureront dans nos exemples en italique, et les mots B en gras. Au sein d'une définition, les mots en italique gras renvoient à leur propre définition dans ce glossaire.

 

  • Analyse des logiques subjectives (A.L.S.) : méthode d'analyse d’un texte parlé ou écrit permettant d’avoir une idée de la personnalité de l’auteur et de ceux qu’il peut espérer convaincre, sans recourir au non-verbal. À point de départ psychanalytique, c'est une analyse micro-sémantique du fantasme.


    - Cette méthode originale d’analyse du discours a été inventée il y a plus de vingt ans - et enseignée depuis - par Jean-Jacques Pinto, psychanalyste français formé à la linguistique et à la rhétorique. Elle contribue à l'élaboration d'une Logique de la déraison.


    - Si cette approche est d'inspiration psychanalytique, sa démarche est plutôt linguistique, et les applications, nombreuses, s'étendent à presque tout le champ des sciences humaines et sociales.

  • Analyse logiciste de Gardin et Molino : Validation des énoncés en Sciences Humaines, exposée dans La logique du plausible.(1987).
  1.  Validation interne des modèles théoriques et des analyses d'experts, soit « à la main », en mettant par écrit les règles d’expertise et en les faisant « tourner » sur des exemples, soit par la confection de Systèmes-Experts, programmes informatiques simulant par des techniques d’Intelligence Artificielle le raisonnement de l’expert (tête bien faite), et pas seulement son érudition (tête bien pleine). Cette validation permet la vérification de la cohérence du raisonnement de l’expert, détecte la tricherie consciente ou la méconnaissance inconsciente. Mais on risque alors de n’aboutir qu'à une cohérence « paranoïaque », coupée du réel : le lien avec l’expérience n’existe pas, on peut avoir la validité sans l'exactitude. D'où le second volet :
  2. Validation externe de ces analyses par la fabrication de simulacres. J. Molino (1987, pp. 151) : « Seuls le pastiche et la fabrication de faux à partir des règles de description constituent une validation externe du corpus ». La reproduction artificielle « à s'y méprendre » des aspects de l'objet étudié atteste que les règles de description de l'expert sont non seulement cohérentes mais également efficientes.
  • Analyscience : terme proposé par l'auteur de l'A.L.S. (Jean-Jacques Pinto) en 2008. Une analyscience serait, selon une définition encore provisoire, une discipline hybride entre psychanalyse et science, à savoir :
  1. soit une ébauche de science incluant l'examen de la subjectivité du sujet connaissant,
  2. soit une ébauche de science s'intéressant à une forme d'inconscient (ex : les recherches expérimentales sur l'inconscient cognitif),
  3. soit un sous-ensemble de la psychanalyse traitant d'un champ spécifique de la subjectivité, utilisant des méthodes scientifiques (galiléisme étendu in § 2. Le paradigme de la structure), et validé selon des critères scientifiques : par exemple l'analyse logiciste de Gardin et Molino.

            L'A.L.S. pourrait être candidate au label d'analyscience. Si on la définit schématiquement comme une       "micro-sémantique du fantasme", ce dernier ;

  1. est un concept qui résulte d'une expérience en amont, sur un matériel non montrable, donc non testable (séances d'analyse) ;
  2. il a une ébauche de formalisation : $\Diamonda ; il peut recevoir une définition linguistique : J.-C. Milner (1989) rappelle que "selon la théorie freudienne, un fantasme se laisse toujours exprimer par une  phrase, ou plus exactement par une  formule phrastique, dont chaque variante répond en principe à un fantasme distinct (souligné par nous)" ;
  3. le fait que ce concept subsume une série d'occurrences verbales est corroborable en aval par l'A.L.S. dont le matériel est montrable, donc testable. Les procédures d'analyse de l'A.L.S. sont par ailleurs testables et reproductibles par quiconque manuellement, et simulables informatiquement.

 

  • atome : les mots simples (« atomes » de sens) sont toujours des adjectifs exprimant des propriétés simples (ouvert / fermé, nouveau / ancien), distribués dans deux listes d’opposés, les séries. Les atomes « A » et « B » sont pris dans leur sens propre, qui est en général le sens concret

 

  • cognisème : sème cognitif. En relation (à préciser) avec le mode cognitif et l'identification cognitive

 

  • cogniciel : terme proposé par l'auteur de l'A.L.S. (Jean-Jacques Pinto) pour faire pendant à celui de subjiciel.
    1. programme cognitif "naturel", transmis à l'enfant par l'entourage (parents, éducateurs, médias divers).  Les cogniciels sont au service de l'identification cognitive, comme les subjiciels sont au service de l'identification subjective.
    2. logiciel de cognition artificielle écrit par des humains pour simuler la cognition humaine "naturelle". 
    3. dans l'un comme l'autre sens, le cogniciel est l'une des deux branche du "verbiciel". Ceci est explicité dans le "postambule" en fin de liste.

 

  • courbe sérielle : visualisation de l'analyse d'un texte, ou de plusieurs textes en vue de leur comparaison.

     

     

     

         Après saisie d'un texte dans un traitement de textes, on n'en retenir que le lexique pertinent pour l'A.L.S. 
          Cette liste verticale de mots pertinents est transportée dans un tableur muni de quelques macro-instructions.
          Chaque mot est alors automatiquement diagnostiqué "A", "B", "0" ou "?". Les expressions figées ou les éventuels proverbes sont diagnostiqués par comparaison avec une table de référence.            La valeur (+, -, 0 ou ?) de chaque mot, expression ou proverbe est automatiquement diagnostiquée pour les mots (resp. expression ou proverbe) dont la valeur est "lexicalisée".
     
          Sinon le mot, l'expression, ou le proverbe, est noté "+", "-", "0" ou "?" par une "main innocente" (non experte en A.L.S.) dans le contexte fourni par le texte analysé, ce qui introduit une incertitude liée à l'interprétation du lecteur.
     
          Le tableur fait alors automatiquement le diagnostic de "point de vue" pour chaque mot : B+ ou A- = Introverti (noté par +1), A+ ou B- = Extraverti (noté par -1), tous les autres cas, indécidables, étant notés par 0.
     
          Une courbe non statistiquecumulant ces +1, -1 ou 0 permet alors de visualiser l'orientation du texte vers l'un des points de vue Extraverti ou Introverti, ou son hésitation entre les deux, ou encore un parcours spécifique à un texte donné.
     
          Malgré une marge de variation liée à la "main innocente", on a la surprise de constater que les courbes de textes d'un même locuteurs'orientent "résolument" dans la même direction indépendamment de leur contenu, résultat impossible à obtenir par une contre-épreuve : le tirage au sort des séries et valeurs des mots issus de ces textes donne une courbe à pente aléatoire.
  • dialogues de sourds : voir doublets et quaternes.
  • dividu : sujet divisé. Il n'existe d' individu que physique (avec des restrictions), mais pas d'individu psychique
  • doublets : parfois le français fournit deux mots différents pour une même réalité, deux doublets pris chacun dans une série différente, dont l'un est valorisé, l'autre péjoratif, d'où les « dialogues de sourds » suivants :
     
    • extraverti : — Vous êtes rigide, soyez donc plus souple !
    • introverti : — C'est vous qui êtes laxiste, soyez donc plus rigoureux !
     
    • extraverti : — Vous êtes avare, soyez donc plus généreux !
    • introverti : — C'est vous qui êtes dépensier, soyez donc économe !
     
    • extraverti : — Vous êtes timoré, soyez plus courageux !
    • introverti : — C'est vous qui êtes téméraire, soyez plus prudent

 

  • énoncé universel :

 

  • expression figée :
    • Exemples : « dépasser les bornes », « crever le plafond », « couper les ponts », « jeterl'argent par les fenêtres ».
    • On peut souvent dégager des règles de calcul simples pour déterminer la série d'une expression de la forme Verbe + Complément d'objet direct, à partir de ses éléments.                             
  • extraverti : voir point de vue

 

  • fantasme :  concept qui résulte de l'expérience analytique. Il peut recevoir une définition linguistique : J.-C. Milner (1989) rappelle que "selon la théorie freudienne, un fantasme se laisse toujours exprimer par une phrase, ou plus exactement par une formule phrastique, dont chaque variante répond en principe à un fantasme distinct (souligné par nous)". II a une ébauche de formalisation : $\Diamonda

 

  • "grappe" sérielle : voir série, "phénomène des grappes"

 

  • homonymes au sens de l'A.L.S. :

 

  • identification cognitive et identification subjective

(extrait de mon article "Psychanalyse et propagande" in Topiques n° 111)

 

" C'est avec le langage, permis par la prématuration donc la dépendance à l’adulte nourricier sans laquelle l'enfant ne pourrait s’intéresser au langage, qu'apparaissent chez l'homme deux nouveaux types de solutions adaptatives [différentes de l'instinct, du conditionnement pavlovien, et de l'imitation]: les versants cognitif et subjectif de l'identification.

La face «connaissance» de l'identification sert l'adaptation en fournissant à l'esprit humain des contenus mémoriels et des outils logiques qui le dispensent de devoir tout expérimenter, chaque génération disposant ainsi d'un savoir cumulatif considérable. Une part de cette connaissance d’abord très empirique évolue vers des énoncés scientifiques de plus en plus formalisés («le mathématique est fils du vernaculaire»). Ce savoir conscient ou préconscient est ouvert à la révision: si l'expérience le contredit ou si une argumentation le réfute, il pourra (en théorie) être questionné, remanié voire abandonné.

Mais l'enfant n'apprend pas à parler avec un dictionnaire et une grammaire. Il est introduit dans l'ordre symbolique (le «grand Autre») par le discours des «petits autres» que sont ses parents, discours où s'entrelacent inextricablement les connaissances et le désir. Impossible de s'y dérober quand on dépend vitalement d'eux: «Le dit premier décrète, légifère, aphorise, est oracle. Il confère à l’autre réel son obscure autorité.» (Lacan, Écrits, p. 808). Ce «Que ta volonté soit faite» devient l'impératif inconscient de l'athée le plus convaincu. C'est là le point de départ de l'identification subjective, qui, quoique fille du langage, s'oppose par bien des traits à l'identification cognitive. Inconscient, imaginaire et fantasme font d'elle la face «méconnaissance» de l'identification. Support de la croyance à l’identité et prothèse psychique destinée à se substituer aux instincts défaillants, elle a initialement servi la survie de l’espèce en fournissant avec le désir sexuel, le désir d'enfant et le désir de vivre des substituts aux instincts sexuel, maternel et de conservation quasi-introuvables chez l'homme. Mais ce au prix de remplacer leur nécessité innée par la contingence de désirs liés à la constellation familiale où ils prennent naissance.

Le savoir cognitif était révisable; mais non le savoir subjectif, du fait qu'il est inconscient: rebelle à l'expérience et à l'argumentation critique, il fait le lit de toute croyance dogmatique. L'inquisition contre Galilée, le créationnisme contre Darwin, voilà, transposée  à l'échelle de la société, la contradiction structurale entre identification subjective et identification cognitive, ces sœurs ennemies.

L'identification subjective, définie comme la connexion signifiant-affect résultant d’une suggestion exercée par le parent sur l’enfant, conduit graduellement d'une situation où plaisir et déplaisir étaient suscités par les besoins2 (chez le nourrisson) à une situation où c'est le signifiant qui a acquis le pouvoir de les convoquer (chez l'enfant plus grand qui, déjà repu et choyé, demande «raconte-moi une histoire», puis chez l'adulte, qui ne manquera jamais de ressources pour s'en inventer). "

 

 

  • introverti : voir point de vue

 

  • isotopie subjective : voir série

 

  • lecte : « Une langue est une polyhiérarchie de sous-systèmes. Certains […] offrent aux locuteurs des choix entre diverses variantes. Chacune [est] un lecte… Les lectes […] ne seront assignés ni à un individu, ni à une catégorie sociale, ni à une aire géographique, ni à un genre particulier de communication. Ils seront étudiés « en soi », dans leurs purs rapports oppositifs à l'intérieur du système » [M. Le Guern dans ses Principes de grammaire polylectale (Berrendonner, 1983) ].

 

  • lexique pertinent :
  • macrosémantique :
  • microsémantique :
  • métaphore :

 

  • molécule : mot complexe qui peut être un adjectif, un nom, un verbe ou un adverbe dont le sens peut se décomposer en atomes A ou B.
     
    • Quand une molécule est de composition à peu près homogène, on la rattachera à la série A ou à la série B . C'est un abus de langage, car au sens strict seuls les adjectifs simples appartiennent aux séries.
    • Si elle est mixte ou difficile à analyser, on la dira respectivement « neutre » (noté « 0 ») ou « indécidable » (noté « ? »).

 

  • mode cognitif :
  • mode subjectif :
  • paradiastole :
  • parler : un parler est une combinaison de mots simples ou complexes affectés d’une valeur positive ou négative.
  • point de vue : il s’obtient en comparant pour chaque mot pertinent d’un texte sa série et sa valeur. Il peut changer, comme la valeur, selon les instants ou selon les âges de la vie.
     
    • Le point de vue « extraverti » ("E") valorise (+) la série A et dévalorise (-) la série B, ce qui se notera : A+ = B - = E
    • Le point de vue « introverti » ("I") valorise (+) la série B et dévalorise (-) la série A, ce qui se notera : B+ = A - = I
    • Le point de vue "E" choisira donc des mots de la série A pour ce qu’il aime, et dans la série B pour ce qu’il critique, n’aime pas ou redoute.
    • Le point de vue « introverti » choisira au contraire des mots "B" pour ce qu’il aime, et des mots "A" pour ce qu’il critique, n’aime pas ou redoute.
    • Le même mot (ou la même expression) peut être valorisé (+) pour le point de vue "E" et dévalorisé (-) pour le point de vue "I", et inversement
    • La notion de point de vue « instantané » (valable pour le seul mot qu'on analyse) peut être étendue à l’échelle d’un texte entier, qui présente en général une dominante "I" ou "E", sauf dans le cas du parler « hésitant ».
  • proverbes, maximes :
  • pseudosynonymes :
  • quaterne : addition de deux doublets (voir ce mot) où les valeurs s'inversent, constituant un groupe de quatre termes  (avare, généreux, dépensier, économe 
  •  
  • série : les adjectifs (ou atomes) exprimant des propriétés simples (ouvert/fermé, nouveau/ancien) sont distribués dans deux listes d’opposés, les séries :
     
    1. La série « A » concerne l’extérieur, le changement, le désordre, la destruction de l’ancien. Elle se compose d’adjectifs simples comme : ouvert, souple, varié, changeant, nouveau, libre …
    2. La série « B » concerne au contraire l’intérieur, le non-changement, l’ordre, la conservation. Elle se compose d’adjectifs simples comme : sérieux, ferme, stable, ancien, solide, durable …
    3. Ces séries reposent sur des compatibilités sémantiques non pas cognitives mais subjectives, constituant une "isotopie subjective" dont les règles s'expliquent par la genèse des séries dans la petite enfance, et qui se constate aisément dans le phénomène des grappes mis en évidence par l'A.L.S.
  •  

 

  • subjectivité artificielle:
    1. pléonasme, s'il est exact que la subjectivité humaine ne peut être qu'artificielle, cf infra subjiciel
    2. terme proposé par l'auteur de l'A.L.S. (Jean-Jacques Pinto) pour faire pendant à celui d'Intelligence artificielle

 

  • subjiciel : terme forgé (et déposé comme marque à l'I.N.PI. en 1984) par l'auteur de l'A.L.S. (Jean-Jacques Pinto)
    1. programme subjectif "naturel", mais il se pourrait bien que la subjectivité humaine ne puisse être qu'artificielle : il n'y a pas de "nature humaine", seulement une "condition humaine". Les subjiciels sont au service de l'identification subjective comme les cogniciels sont au service de l'identification cognitive,
    2. logiciel de subjectivité artificielle écrit par des humains pour simuler la subjectivité humaine "naturelle", et en particulier les subjilectes ou lectes subjectifs.
    3. dans l'un comme l'autre sens, le subjiciel est l'une des deux branche du "verbiciel". Ceci est explicité dans le "postambule" en fin de liste.

 

  • subjilecte : lecte subjectif (voir ce mot) . Les deux points de vue I et E, et leurs combinaisons (les parlers), évoquent les lectes que décrit M. Le Guern dans ses Principes de grammaire polylectale (Berrendonner, 1983).Adoptant sa méthode, nous chercherons à constituer, pourles points de vue I et E et les parlers,non pas une grammaire normative ni descriptive, mais une grammaire potentielle :« Les tâches d'une grammaire polylectale sont :
  1. d'observer et recenser tous les emplois concurrents qui se trouvent attestés dans la performance des locuteurs, 
  2. de reconstituer à partir d'eux le système de lectes dont ils sont les produits,
  3. de prédire des emplois qui n'ont pas été observés a priori, mais dont la structure polylectale établie en (2) autorise la génération. Une grammaire polylectale est ainsi amenée à assigner à la langue des limites qui ne sont pas celles de l'attesté, mais celles du "possible à dire", et à y inclure des emplois qui font l'objet de prédictions » (souligné par nous).
  4.  
  • subjisème : sème subjectif. En rapport (à préciser) avec le mode subjectif et l'identification subjective

 

  • synonymes au sens de l'A.L.S. :

 

  •  
  • traduction sous l'angle de l'A.L.S. :

 

  •  
  • valeur : la valeur associée à chaque mot est la résonance favorable ou défavorable qu’a ce mot pour celui qui le dit.

 

  • verbiciel": logiciel verbal humain. Ce terme est explicité dans le "postambule" en fin de liste.

 

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« Postambule  »

 

 

            Nous proposons non pas d'opposer les sciences dures de la nature aux sciences molles de l'homme, mais d'associer les sciences du dur, du hardware aux sciences du doux, du software dans l'étude complémentaire des deux pôles de l'interface caractéristique de l'humain, de la « condition humaine », ces deux pôles étant :

       le cerveau comme machine biologique (le « biordinateur »)

       le logiciel verbal humain (le « verbiciel », subdivisé en « cogniciel » et « subjiciel »).

 

            L'interfaçage a lieu durant l'enfance, c'est le processus d'identification avec ses deux versants : identification cognitive cogniciel ») et identification subjective subjiciel »). On peut, pour les étudier en les simulant, fabriquer de toutes pièces :

 

            - des « cogniciels » relevant de l'intelligence artificielle et simulant le résultat de l'identification cognitive, par exemple par des systèmes-experts, qui différent des réseaux d'apprentissage neuronaux (que l'on pourrait nommer des « interfaciels » !!!)

            - et des « subjiciels » inaugurant la subjectivité artificielle et simulant le résultat de l'identification subjective.

 

            Il n'y a pas, comme le croient les positivistes ou leurs adversaires amateurs de paranormal, une opposition binaire rationnel/irrationnel, mais trois termes : rationnel, irrationnel, logique, le logique (logos !) structurant de façon différente le rationnel et l'irrationnel. Et la logique de l'irrationnel, c'est principalement la psychanalyse, quand toutefois elle veut bien être logique !!!

 


  •  

Merci de bien vouloir laisser un commentaire ci-dessous
 

 

Résumé : Blog de diffusion de textes et de discussions autour de l'Analyse des Logiques Subjectives, méthode linguistique originale d'analyse de discours partant des métaphores courantes et de la psychanalyse.

Abstract : Blog about "Analysis of Subjective Logics ", an original linguistic approach in discourse analysis.

 

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Français
L'A.L.S. (
Analyse des Logiques Subjectives) est une méthode d’analyse des mots (lexèmes) d’un texte parlé ou écrit, inspirée par la psychanalyse, qui permet, sans recourir au non-verbal (intonations, gestes, mimiques), d’avoir une idée de la personnalité de l’auteur et de ceux qu’il peut espérer persuader ou séduire. C'est une microsémantique du fantasme.

English
A.L.S (
Analysis of Subjective Logics) is an analytical method concerned with the words (lexical items) of a spoken or written text. Drawing on psychoanalysis, it allows one, without resorting to the non-verbal (intonations, gestures, mimics, etc.), to get an idea of the personality of the author as well as of those one expects to persuade or to entice.

Deutsch
Die A.L.S (Analyse der Subjektiven Logiken) ist eine Untersuchungsmethode der Wörter (lexikalische Einheiten) eines gesprochenen oder geschriebenen Textes, mit einer Inspiration der Psychoanalyse, der erlaubt, ohne sich an das Nichtverbale (Intonationen, Bewegungen, Mimiken, u.s.w.) zu wenden, eine Idee der Personalität des Autors und derjenigen zu bekommen, die er zu überreden oder zu bezaubern hofft.

Português
A A.L.S. (
Análise das Lógicas Subjetivas) é um método de análise das palavras (unidades lexicais) de um texto falado ou escrito, inspirado pela psicanálise, que permite, sem recorrer ao não-verbal (intonações, gestos, mímicas, etc.), ter uma idéia da personalidade do autor e daqueles que ele pode esperar persuadir ou seduzir.

Español
El A.L.S. (Análisis de las Lógicas Subjectivas) es un método de análisis de las palabras (lexemas) de un texto hablado o escrito, inspirado por la psicoanálisis, que permite, sin recurrir al no verbal (intonaciones, gestos, mímicas), tener una idea de la personalidad del autor y de aquellos a los que puede esperar persuadir o seducir.

Italiano
L'A.L.S. (Analisi delle Logiche Soggettive, è un metodo di analisi delle parole ("lexèmes") di un testo parlato o scritto, ispirata per la psicanalisi, che permette, senza ricorrere al no-verbale (intonazioni, gesti, mimici), di avere un'idea della personalità dell'autore e di quelli che può sperare di persuadere o sedurre.

 


Résumé : Blog de diffusion de textes et de discussions autour de l'Analyse des Logiques Subjectives, méthode linguistique originale d'analyse de discours partant des métaphores courantes et de la psychanalyse.

Abstract : Blog about "Analysis of Subjective Logics ", an original linguistic approach in discourse analysis.


Mots-clé : analyscience, linguistique, analyse de discours, sémantique, microsémantique, microsémantique du fantasme, logique de la déraison, lexicologie, subjilecte, métaphore, paradiastole, isotopie subjective, homonyme, homonymie, pseudosynonyme, pseudosynonymie, psychanalyse, Lacan, Réel Symbolique Imaginaire, psychologie, psychologie sociale, psychose, paranoïa, schizophrénie, rhétorique, argumentation, épistémologie, logique, logique libre, poésie, littérature, surréalisme, antiphilosophie, Charles Baudelaire, traduction, malentendu, dialogue de sourds, expressions figées, Jean-Jacques Pinto, Jean-Claude Milner, L’Œuvre claire, Albert Camus, Marie Cardinal, Amélie Nothomb, Georges Brassens, Henry Miller, Georges Bataille, Michel Leiris, Parménide, Montaigne, hystérie, obsession, phobie, angoisse, inconscient, formations de l'inconscient, rêve, rébus, lapsus, oubli, acte manqué, mot d'esprit, interprétation, Cyrano de Bergerac, Aragon, Nietzsche, Mallarmé, Schreber, subjiciel, points de vue, la subjectivité comme artifice, prothèse psychique, homéopsychie, subjectivité artificielle, machina subjectiva, argot, Luce Irigaray, Hélène Cixous, Gilles Deleuze, Félix Guattari, Jean-François Lyotard, propagande, propagande et psychanalyse, psychanalyse et propagande, neurosciences, neurosciences et psychanalyse, psychanalyse et neurosciences, approche logiciste, Jean-Claude Gardin, cognisème, subjisème, galiléisme, galiléisme étendu, science galiléenne, identification cognitive, identification subjective

 


Keywords : analyscience, linguistics, "discourse analysis", metaphor, semantics, microsemantics, microsemantics of phantasy, logics of irrationality, lexicology, subjilecte, metaphor, paradiastole, subjective isotopy, homonym, homonymy, pseudo synonym, psychoanalysis, Lacan, Real Symbolic Imaginary, psychology, social psychology, psychosis, paranoia, schizophrenia, rhetorics, argumentation, epistemology, logics, free logics, poetry, litterature, surrealism, antiphilosophy, Baudelaire, translation, misunderstanding, frozen expressions, Jean-Jacques Pinto, Jean-Claude Milner, L’Œuvre claire, Albert Camus, Marie Cardinal, Amélie Nothomb, Georges Brassens, Henry Miller, Georges Bataille, Michel Leiris, Parménide, Montaigne, hysteria, fixed idea, phobia, anxiety, unconscious, dream, rebus, Cyrano de Bergerac, Aragon, Nietzsche, Mallarmé, Schreber, subjiciel, machina subjectiva, Luce Irigaray, Hélène Cixous, Gilles Deleuze, Félix Guattari, Jean-François Lyotard, propaganda, propaganda and psychoanalysis, psychoanalysis and propaganda, neurosciences, neurosciences and psychoanalysispsychoanalysis and neurosciences, logicist approach, Jean-Claude Gardin, cogniseme, subjiseme, galileism, extended galileism, extended galileanism, galilean science, cognitive identificationsubjective identification



Schlüsselwörter : Analyscience, Linguistik, Redeanalyse, Metapher, Psychoanalyse, Lacan, Psychologie, soziale Psychologie, Psychose, Paranoia, Schizophrenie, Rhetorik, Argumentation, Epistemologie, Poesie, Literatur, Baudelaire, Übersetzung, Mißverständnis, starre Ausdrücke, Jean- Claude Milner, Albert Camus, Marie Cardinal, Amélie Nothomb, Georges Brassens, Henry Miller, Georges Bataille, Michel Leiris, Parménide, Montaigne, Cyrano de Bergerac, Aragon, Nietzsche, Mallarmé, Schreber, Hysterie, Zwangsvorstellung, Phobie, Angst, Unbewusstes, Traum, Rebus, subjiciel, machina subjectiva

Palavras-chaves : analyscience, linguística, análise de discursos, metáfora, psicanálise, Lacan, psicologia, psicologia social, psicose, paranóia, esquizofrenia, retórica, argumentação, epistemologia, poesia, literatura, Baudelaire, tradução, equívoco, expressões bloqueadas, Jean- Claude Milner, Albert Camus, Marie Cardinal, Amélie Nothomb, Georges Brassens, Henry Miller, Georges Bataille, Michel Leiris, Parménide, Montaigne, Cyrano de Bergerac, Aragon, Nietzsche, Mallarmé, Schreber, histeria, idéia fixada, fobia, inquietude, o inconsciente, sonho, rébus, subjiciel, machina subjectiva

Palabras-clave : analyscience, lingüistica, análisis de discurso, metáfora, psicoanálisis, Lacan, psicología, psicología social, psicosis, paranoïa, esquizofrenia, retórica, argumentación, epistemología, poesía, literatura, Baudelaire, traducción, malentendido, expresiones cuajadas, Jean-Claude Milner, Albert Camus, Marie Cardinal, Amélie Nothomb, Georges Brassens, Henry Miller, Georges Bataille, Michel Leiris, Parménide, Montaigne, Cyrano de Bergerac, Aragon, Nietzsche, Mallarmé, Schreber, histerismo, obsesión, fobia, angustia, inconsciente, sueño, jeroglífico, subjiciel, machina subjectiva

Parola-chiave : analyscience, linguistica, analisi di discorso, metafora, psicanalisi, Lacan, psicologia, psicologia sociale, psicosi, paranoia, schizofrenia, retorica, argomentazione, epistemologia, poesia, letteratura, Baudelaire, traduzione, malinteso, espressioni idiomatiche, Jean-Claude Milner. , Albert Camus, Marie Cardinal, Amélie Nothomb, Georges Brassens, Henry Miller, Georges Bataille, Michel Leiris, Parménide, Montaigne, Cyrano de Bergerac, Aragon, Nietzsche, Mallarmé, Schreber, isterismo, ossessione, fobia, angoscia, inconscio, sogno, rebus, subjiciel, machina subjectiva

 

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